• Satan est un homme comme les autres de Céline Mancellon 

    Milady Littérature (10 mai 2017)

    « Et Satan créa l’enfer. Enfin, surtout pour les autres. » 

    Infernal. Démoniaque. Salaud. Des adjectifs qui collent à la peau d’Adrian Sheffield, pianiste virtuose et terreur du monde de la musique classique. Il fallait s’y attendre : à force de semer la haine, Adrian reçoit un jour une menace de mort. Son agent – la seule personne sur Terre à encore le supporter – décide de lui attribuer un garde du corps. Ou plutôt une garde du corps : Carrie North.

    Mais il ignore que Carrie a déjà rencontré Adrian, et qu’il ne lui a pas fait bonne impression. Du tout. Les voilà de nouveau réunis. Adrian, toujours aussi séduisant et imbuvable, et Carrie, toujours aussi têtue. Sauront-ils surmonter leurs rancœurs et céderont-ils enfin à leur attirance mutuelle ? Mais surtout, qui veut la peau d’Adrian Sheffield ?

     

    L’avis de #Zouzounella : une romance enlevée et intéressante

    J’ai particulièrement apprécié cette romance, car elle sort un peu des sentiers battus. Les entêtes de chapitre sont très amusants.

    L’auteur nous communique sa verve et sa fougue dans des dialogues pleins d’humour. L’écriture est plaisante et les rebondissements bien amenés.

    Son héroïne, Carrie, est très déterminée et tient tête face à son nouveau client, Adrian, un pianiste réputé autant pour son talent que pour ses piques assassines.

    Cependant, ce que l’agent de celui-ci ne savait pas c’est que ces deux-là se connaissaient déjà. Carrie espère qu’Adrian ne s’en rappellera pas, mais bien sûr, celui-ci s’en souvient. Mais peut-être pas pour les raisons qu’elle croit ?

    Arriveront-ils à laisser tomber leurs masques et leurs préjugés ?

    Car la menace qui a amené l’agent à engager Carrie comme garde du corps est bien réelle, quoiqu’en pense Adrian.

    Satan est un homme comme les autres de Céline Mancellon


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  • Belle de Robin Mckinley, Traduction Sophie DALLE

    Editions Pocket (11 juin 2015), Collection FANTASY

    Une délicieuse réécriture du conte de La Belle et la Bête, portée par la voix de Belle. 

    Vous croyez connaître l'histoire de la Belle et la Bête ? Pourtant, celle-ci ne commence pas par " Il était une fois... ". 

    Belle ne l'est pas, belle ; la grâce et le charme sont allés à ses deux sœurs. Son prénom, elle le doit à son esprit et à l'ironie de la vie. Mais peu lui importe, elle fuit les mondanités et n'a que faire des robes élégantes. Elle leur préfère les vieux livres et les longues cavalcades. L'atout de Belle, c'est son fort caractère, qui lui sera bien utile. Car son père est ruiné. 
    Bientôt, ils partent pour le Nord, cette étrange contrée où vivent lutins, sorciers et dragons. 
    Et là-bas, la Bête se cache...

    L’avis de #Zouzounella : une version revisitée de la Belle et la Bête

    J’avais été intriguée par la 4eme de couverture et j’ai été déçue.

    L’histoire développe plus le début du conte, en revisitant les relations familiales et le drame de la ruine de la famille, sans apporter rien de bien nouveau.

    Certains rebondissements qui apportaient du sel à l’histoire ont complètement disparu, comme le prétendant de Belle jaloux de la Bête et la bataille finale.

    Du coup, l’histoire est fade, bien qu’elle soit joliment réécrite.

    Belle de Robin Mckinley


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  • Suis-moi, je te fuis ! de Louise Manet, chez HQN - 31 mai 2017

    L'itinéraire (mouvementé) d'une flippée de l'engagement 

    Comment j’ai rencontré Grégoire ? C’est une histoire… fracassante. Disons que ma voiture a été la victime de la conduite très très aléatoire de sa fille. Et que, lorsque cette dernière m’a présenté son père pour qu’il m’indemnise, mon cœur a été victime d’un second carambolage. Car Grégoire est du genre marquant – et par « marquant », comprenez : 1 m 90, yeux bleu-gris acier, cheveux poivre et sel, sourire à vendre sa mère. Alors, oui, il est un peu plus âgé que moi. Oui, il est à la tête d’un immense empire de joaillerie. Non, nous ne sommes définitivement pas du même monde. Sauf que plusieurs parties de mon anatomie n’en ont rien à faire. Et Grégoire non plus, d’ailleurs… 

     

    L’avis de #Zouzounella ! Fée des jeux de mots pourris !

    Je remercie Mélanie des éditions Harlequin pour ce SP.

    J’ai découvert une petite histoire pleine de charme et d’humour, beaucoup d’humour.

    Le personnage principal, Morgane Genet, est une jeune femme pleine de peps, qui a choisi de quitter son métier dans le marketing pour se sentir utile en créant son auto-entreprise d’aide à domicile auprès des seniors. Alors, bien sûr, ses rentrées d’argent ne sont plus les mêmes, mais le côté humain dans ses relations est tout de même plus valorisant.

    Elle sort d’un rendez-vous auprès de sa banque lorsque son véhicule, qui n’est plus de la première jeunesse, se fait percuter par une jeune femme catastrophée. C’est en la suivant pour aller remplir le constat qu’elle rencontre son père, Grégoire Vassel. Ils tombent immédiatement sous le charme l’un de l’autre.

    S’ensuit alors un jeu de séduction, de chat et de la souris, dans lequel la fraicheur de la jeune femme semble faire revenir à la vie le chef d’entreprise. Celle-ci semble toutefois sur la défensive et ne faire un pas en avant que pour en faire deux autres en arrière. Sa phobie de l’engagement laisse penser à une déception, mais on ne remarque que des bribes d’indice au fur et à mesure de l’intrigue.

    En parallèle, on observe leur entourage : sa fille et sa mère pour Grégoire, son ami Karim, artiste, et sa copine Justine, coiffeuse, qui interviennent dans l’histoire.

    Le côté humain de l’héroïne est bien cerné, ses interactions avec son entourage sont attendrissantes ou loufoques, sa maladresse est émouvante. Sa volonté de faire au mieux pour tous la lace parfois dans des situations délicates, dont elle se sort d’une pirouette !

    Si vous souhaitez passer un bon moment en rigolant de jeux de mots tordus, n’hésitez-pas !

    Suis-moi, je te fuis ! de Louise Manet


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  • Ça a commencé comme ça de Angéla Morelli 

    Editeur : Harlequin(&H) (12 octobre 2016)

    Présentation de l'éditeur 

    « Un roman délicieux qui fait un bien fou ! » France Dimanche

    « Ses histoires d’amour sont simples, sans chichi, d’une douceur et d’une beauté sans nom. Elles ont néanmoins ce petit grain de folie qui nous font les adorer et passer un moment très agréable. » Madame Lit

    « Son écriture est légère, piquante et hilarante, un régal ! » Place To Be

    De sa plume fine, drôle et toujours juste, Angéla Morelli brosse le portrait d’une femme qui, à trop penser aux autres, s’est perdue elle-même. Le bonheur est-il un choix ? Réponse dans ce roman léger, émouvant et garanti « feel good ».
     

    Ça a commencé quand Flore a fait brûler sa confiture de groseilles. Ou alors, quand son père l’a appelée à l’aide, coincé entre les branches du vieux pommier. En fait, non, ça a vraiment commencé quand ses amis l’ont inscrite au concours de confitures. Oui, c’est à partir de ce moment-là que la vie de Flore a pris un tournant inattendu. 

    Car la jeune mère célibataire presque trentenaire a dû faire face à un obstacle de choix : confectionner une confiture aux figues… sans figues. Et, malgré la mobilisation de tout le village pour la soutenir dans sa quête, impossible de trouver les fameux fruits au beau milieu de cette canicule qui frappe le Sud-Ouest de la France. Impossible ? Non, pas tout à fait. Car il y a bien quelqu’un qui en a, des figues : Corto, le beau jardinier mystérieux que tous les habitants du village considèrent avec méfiance. Et pour cause : il est tatoué et dégage une aura de mystère et de danger. 

    Alors, oui, ça a commencé comme ça, avec un concours de confitures, une pénurie de figues et Corto. 

     

    L’avis de #Zouzounella :

    La plume légère et pleine d’humour et de tendresse d’Angela Morelli a une particularité magique : elle rend réels son histoire et le quotidien ses personnages !

    Flore se décarcasse toute la journée pour répandre le bonheur autour d’elle, avec un emploi du temps tellement dingue qu’elle a tout juste le temps de dormir, car elle se débat pour gagner l’argent qui fera tourner son foyer.

    Et pourtant elle sourit et ne se plaint pas, elle poursuit courageusement son petit bonhomme de chemin, élevant sa fille et veillant sur son père un peu déphasé depuis le décès de sa mère. Sa générosité naturelle la porte à aider les autres, comme visiter tous les jours sa voisine âgée pour lui apporter son café et son croissant, lui tenant compagnie ; ou comme préparer des commandes de pâtisseries ou de produits de naturopathie à la demande de gens du village. Tout cela sans en attendre de reconnaissance et n’osant même pas réclamer son dû auprès des mauvais payeurs, auxquels elle trouve toujours une excuse.

    Comme elle est trop gentille et n’ose contrarier personne, son ex, le père de sa petite fille, en profite honteusement.

    Heureusement, sa meilleure amie, qui a un don pour formuler des toasts pour le moins originaux, la soutient et lui prête une oreille attentive, même et surtout lorsqu’elle n’a pas envie de parler.

    Sa petite vie si bien remplie est chamboulée avec l’arrivée d’un beau jardiner, Corto, dans le village.

    Et c’est ce bouleversement qui nous est conté avec justesse, tendresse et émotion.

    On sourit, on rit, on a le cœur qui bat, la larme à l’œil, toute une palette de sensations pour ce roman pour ce roman émouvant et drôle.

    Ça a commencé comme ça de Angéla Morelli


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  • La Parisienne et le Highlander : Tome 2 : Le Stùr Rionnag de Jeanne Malysa

    Editions Dreamcatcher

    L’amour fou entre Anaïs et Iain est-il devenu de l’histoire ancienne ?

    Leur quête laissée en héritage par leurs grands-pères restera-t-elle inachevée ?

    Leurs ennemis ont-ils gagné ?

    Le ZBB frappe de plus en plus fort, pour le stopper, un seul espoir, trouver le Stùr Rionnag.

    Anaïs et Iain parviendront-ils à affronter les épreuves que chacun trouvera sur sa route.

    Entre mensonges, trahisons et faux semblants, ce dernier tome ne vous laissera aucun répit.

     

    L’avis de #Zouzounella

    J’ai retrouvé avec plaisir la tribu du 54 Ter et le clan de Thuata, aux personnages si colorés, voire truculents selon les cas.

    Ce récit est plus sombre, on y sent plus le danger roder : non seulement celui induit par l’épidémie du ZBB qui se répand, mais aussi celui du SEO qui se rapproche d’Anaïs et de Iain, fragilisés par leur rupture récente.

    Les machinations de Larsac ont porté leurs fruits et la jeune femme, déprimée et isolée, devient une proie pour ce prédateur.

    Et Iain, se rendant compte de sa terrible erreur, veut reconquérir sa belle, sans laquelle il n’a plus goût à rien.

    De plus, ils doivent poursuivre la quête laissée par leurs grands-pères, car retrouver le Stùr Rionnag est plus que jamais une priorité.

    Mais pour cela, ils doivent se retrouver !

    C’est très difficile d’en dire plus sans spoïler ;-)

    Heureusement, leur entourage va les épauler. J’ai trouvé que les personnages secondaires avaient une plus grande place dans cette intrigue, riche en rebondissements. 

    J’ai donc découvert un second tome dans lequel la tension est accrue. La plume de Jeanne Malysa est toujours aussi fluide et nous transporte dans l’histoire avec une facilité déconcertante.

     

    Bonus : à la fin du livre, une petite nouvelle M/M qui raconte comment Marcel et Benjamin se sont rencontrés !

    La Parisienne et le Highlander : Tome 2 : Le Stùr Rionnag de Jeanne Malysa


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