• Ena Fitzbel nous parle de ses romans !

    BONUS : Ena Fitzbel nous parle de ses romans !

    Je remercie vivement Ena Fitzbel d’avoir bien voulu répondre à ce petit questionnaire !

     

    Comment vous êtes-vous rendu compte de votre envie d’écrire puis de votre don pour l'écriture ?

    Au tout début, j’ai commencé par corriger les manuscrits d’amies. Puis, le virus de l’écriture m’a pris. Depuis maintenant quatre ans, je n’arrête plus. Un roman s’achève, un autre suit. Je viens de terminer mon huitième roman, une romance à suspens dans Londres. Et je me suis lancée dans la suite de Sexy Disaster, dont Julia sera l’héroïne. 

    De quel univers est ou sont tirés votre ou vos roman(s) ?

    À l’origine, mon premier roman, Un manoir pour refuge (en trois tomes chez Rebelle éditions) était un rêve éveillé que je faisais souvent. J’avais bâti un manoir dans ma tête ; j’en connaissais tous les recoins. Je me réservais des instants dans la journée pour m’y réfugier en pensée. J’arpentais ses couloirs et je retrouvais tous les personnages qui l’habitaient.

    Pour Sexy Disaster (aux éditions Addictives), je ne parlerais pas vraiment d’inspiration, mais plutôt d’envie. J’avais envie d’écrire un roman à deux voix, où les pensées du héros auraient autant de poids que celles de l’héroïne. Vous savez : « les femmes viennent de Vénus, les hommes de Mars ». Eh bien, c’était l’occasion pour moi d’illustrer le décalage qui oppose les deux sexes en matière d’amour. Et surtout, je voulais que le lecteur soit aux premières loges au moment où notre cher William tomberait amoureux ! 

    Comment définiriez-vous votre style d’écriture ?

    C’est très difficile de répondre à cette question dans la mesure où j’ai une vision de mon travail qui vient de l’intérieur. Il faudrait demander aux lecteurs !

     

    Comment vous vient l’inspiration, vos idées, vos personnages... ?

    Je puise mon inspiration dans mon quotidien. J’y saupoudre un peu de mes frustrations et de mes émerveillements.

    Les personnages de mes romans sortent tout droit de mon imagination, sauf lorsqu’il s’agit des personnages secondaires.

     Comment arrivez-vous à transmettre toutes ces émotions, pour que nous, lecteurs, les ressentions aussi pleinement ?

    Alors là, mystère et boule de gomme !

     

    Quel passage de vos ou de votre livre(s) a été le plus dur à écrire ?

    Chaque roman a comporté des difficultés. Ainsi, dans Un manoir pour refuge, je me suis donné beaucoup de mal pour décrire les souterrains labyrinthiques du manoir. Il m’a donc fallu apporter beaucoup de soins aux descriptions.

    Dans Sexy Disaster, les paysages devaient se rapprocher le plus possible de la réalité. Là encore, ce sont des documentaires sur le Costa Rica que j’ai dû regarder !

    Dans Road Trip (chez City éditions en mars 2017), ce sont les dialogues que j’ai dû soigner tout particulièrement. Car je souhaitais me rapprocher le plus possible d’un format « pièce de théâtre ».

    Dans Sous le ciel de Nout (chez Rebelle éditions en avril 2017), j’ai énormément travaillé sur les points historiques puisque la romance se déroule en 1882 en Égypte.

    Pour Artala (Chez Rebelle éditions en juillet 2017), ce sont les scènes de combat qui m’ont donné du fil à retordre. Je ne vous raconte pas le nombre de films de Kung Fu qu’il m’a fallu regarder !

     

    Comment faites-vous pour que vos idées deviennent par la suite un manuscrit ?

    Toute histoire part d’une idée toute bête qui murit doucement dans ma tête. Vient ensuite la création des personnages. Au début, ils ressemblent à des coquilles vides (juste un physique et quelques traits de caractère). Je les remplis de mes sentiments et aspirations, pour que, ô magie, ils deviennent réels. Je crois que ce n’est pas très original ! Tous les auteurs font comme moi. Enfin, je mets en place un scénario afin de leur donner un rôle à jouer.

     

    Que ressentez-vous lors de chaque étape de l’aventure (écriture, fin, correction, édition, parution…) ?

    Pour moi, l’étape que j’appréhende le plus, c’est l’achèvement du roman. Lorsque l’écriture des derniers chapitres approche, une angoisse m’étreint, et je suis obligée de faire un travail sur moi pour me préparer à la rupture. Ce n’est pas rien d’avoir partagé plusieurs mois de sa vie avec des personnages qu’on aime ! J’essaye donc de me souvenir que ce ne sont que des êtres de papier.

     

    Quelles sont vos prochaines sorties ?

    En avril prochain sort Road Trip chez City Éditions : un roman qui me tient vraiment à cœur. Road Trip relate le périple d'une jeune femme un peu idéaliste forcée de véhiculer son arrogant patron.

    Vanessa Pasternack est une jeune femme tranquille que rien ne prédisposait à rencontrer Gauthier d'Albron, son arrogant patron. Mais il a fallu que ses collègues l'inscrivent à son insu sur le site de covoiturage de sa société. La voici donc contrainte de le véhiculer !

    Très vite, quiproquos et disputes s’enchaînent. Entre deux personnes qui ne parlent pas le même langage, il ne pouvait pas en être autrement. En outre, un GPS c’est bien pratique, encore faudrait-il en avoir un !

    La route n’en finit pas d’être longue pour nos deux protagonistes, et leur périple les échoue en rase campagne, au cœur de la Creuse. Il se pourrait bien que le grand amour soit au rendez-vous. Mais auparavant, ils devront affronter un médecin aux méthodes révolutionnaires, un majordome qui se promène nu dans les couloirs, un couple de septuagénaires en pleine reconquête de leur sexualité et une nymphomane.

    Au même moment paraîtra Sous le ciel de Nout 1 chez Rebelle éditions :

    Avril 1882

    Menacée d’expulsion de ses terres, Lady Électra part chercher son frère Adonis en Égypte. En effet, ce dernier ne donne plus signe de vie, de sorte que son titre de baron pourrait bien lui échapper.

    Arrivée à Memphis, la jeune Anglaise découvre qu’il est tombé en léthargie. Timothy Fentington, qui les héberge dans sa cange, refuse de les laisser rentrer tant que son meilleur ami ne recouvrera pas la santé.

    En vérité, Adonis a toutes les raisons de ne pas s’éveiller. Chaque nuit, une belle Égyptienne lui rend visite. Il ne sait si elle est réelle, mais le message qu’elle lui délivre, lui, l’est. Si le jeune lord accepte de la suivre dans son monde, son père disparu deux mois plus tôt lui reviendra.

    Le séjour d’Électra sur les berges du Nil risque donc de s’éterniser. Or, comment résistera-t-elle au charme de Timothy, un débauché notoire ? Car, celui qui par le passé la surnommait « Dents de lapin » semble avoir pris conscience de ses attraits.

     


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