• Jeanne Malysa - MAJ 23/02/2017

    Jeanne Malysa - MAJ 20/11/2016

    Peux-tu te présenter ? Quel âge as-tu ? Que fais-tu dans la vie ? As-tu des passions ?

    Jeanne Malysa est mon pseudo. Jeanne était le prénom de ma mère et Malysa le nom de jeune fille de ma grand-mère maternelle. Vous remarquerez que je cite aucune branche masculine, et pour cause, puisque je n’ai jamais connu mon père. Je suis née à Paris il y a 58 ans de cela (eh oui, ça fait un bail hein ?). J’ai eu deux fois un garçon et une fille mais avec des papas différents (le père de mes deux aînés a disparu brutalement en pleine fleur de l’âge et puis j’ai eu droit à une deuxième chance). J’ai deux magnifiques petits garçons. Je travaille dans une des plus belles institutions françaises qui soient (selon moi), là où se fait la loi pour être plus précise. J’ai principalement trois passions. D’abord la lecture : de la romance essentiellement mais j’aime aussi les thrillers/épouvantes (Lovecraft, Stephen King, Dean Koontz), les polars (Conelly, Vargas, Thilliez, Grangé), la bit-lit (Nalini Singh, Rachel Ward, Darynda Jones, entre autres) et la SF (Dan Simmons étant mon préféré), par contre je n’aime pas les biographies sauf si elles sont de Stefan Zweig et encore moins les autobiographies.

    Puis la musique : j’ai un goût très éclectique dans ce domaine allant de Mozart au groupe anglais Breton, du groupe portugais Madredeus (la voix de la femme est sublime) à Archive, de Cold Play à Caravan Palace, de Stravinsky (le Sacre du printemps dirigé par Pierre Boulez est une merveille) à Gotye, de Imagin Dragons à Alt J, bref, dès qu’une musique me fait vibrer, je prends ! Ah, j’allais oublier (comment est-ce possible !) : la cornemuse écossaise. J’ai pu assister à trois reprises au Festival Interceltique de Lorient et lors des défilés des Nations celtes, le son de la cornemuse (et aussi la vue de ses beaux musiciens en kilt) m’a toujours, toujours, toujours, donné des frissons sur le corps et procuré une émotion presque insoutenable. D’ailleurs, je me demande si, dans une ancienne vie, je n’aurai pas vécu en Écosse …ou alors je suis une dingue tout simplement de ce son. Amazing Grace… Si vous ne connaissez pas cette musique, écoutez-là et venez m’en parler.

    Et enfin l’écriture. Ce qui nous amène à la 2ème question ce qui tombe bien…

    Comment t’est venue l’envie d’écrire ? Depuis quand écris-tu ?

    Je me souviens avoir commencé d’innombrables fois des histoires que je n’ai jamais terminées. Pas assez mûre ni assez patiente pour le faire, je suppose. J’ai commencé à écrire seulement depuis 2012 et depuis je n’arrête plus. C’est comme une drogue. J’ai acquis une méthode toute seule comme une grande (ce qui, vous le conviendrez avec moi, était temps !) et je ne commence jamais une histoire avant d’avoir élaboré un plan, de me documenter et collecter des notes sur des fiches techniques, de créer des biographies de mes personnages, de coucher sur le papier dès que je le peux les idées qui me viennent n’importe quand. Ces exercices me sont nécessaires car ils m’aident à structurer mon récit et surtout à ne pas me perdre en cours de route. D’autant que j’ai une grande imagination. Ah, tiens, c’est la 3ème question.

    Où puises-tu ton imagination ?

    Pas simple pour répondre à celle-ci. Comme tout enfant unique (enfin, je pense), j’ai vécu une enfance où la solitude était ma seule amie. Je dis amie car je n’en ai jamais souffert et aussi parce que c’est grâce à elle si mon esprit vagabondait dans les labyrinthes des histoires que je me racontais en jouant à la poupée. Je pense que j’ai toujours gardé en moi cette empreinte et qu’elle me procure le point de départ d’une histoire. Puis, je brode, je bâtis (les couturières me comprendront), je découds et je renforce. Et ensuite, tout me vient facilement. Moi-même, je suis très étonnée de lire ce que mon imagination me fait faire. J’espère que vous constaterez la même chose que moi en lisant mon premier roman. Comment ? Ah ? C’est la 4ème question ? D’accord.

    Est-ce ton premier roman ?

    La réponse sera courte : oui.

    Est-ce que trouver une maison d’édition a été compliqué ? Pourquoi avoir choisi celle-ci plus qu’une autre ?

    C’est compliqué et simple en même temps. Compliqué parce qu’il y a toute une nomenclature à connaitre et que lorsque vous êtes néophyte dans ce domaine, vous tombez des nues en lisant tout ce que vous devez savoir. D’abord la soumission. Si je ne m’étais pas renseignée sur comment publier, je n’aurais jamais su qu’il fallait d’abord « soumettre » son manuscrit (ou tapuscrit). Ensuite, il a fallu vérifier la ligne éditoriale de chaque maison d’édition pour être certaine que mon roman entrait bien dans leur champ. Et les exigences de certaines d’entre elles sont déconcertantes, surtout à l’heure du numérique : les grandes maisons d’édition refusent l’envoi par mail et demandent systématiquement un manuscrit papier avec des interlignes de dingues, et des marges démentes. Imaginez donc un roman en A4, format times 12 qui fait déjà plusieurs centaines de pages, il faut le transformer dans la forme qu’elles demandent ce qui quadruple, voire quintuple le volume du roman, soit un livre qui pèse quelques kilos. Bonjour les frais de photocopies. Bonjour les frais de présentation. Bonjour les frais de poste. Heureusement que je travaille sur Paris et que les grandes maisons ont leur siège dans la capitale : j’ai pu me balader avec mon tome 1 en deux exemplaires sous le bras (parce que c’est réellement lourd) et les ai directement déposés chez chacune de celles que j’avais repérées. Et ce pendant 4 jours. Je m’étonne encore de mon audace. Ce n’est pas si évident que cela de remettre à une tierce personne votre bébé et que ladite tierce personne s’en moque royalement…

    Et c’est aussi simple, surtout quand vous signez avec DreamCatcher ! J’ai eu l’information (grâce à Bookinette qui est partenaire avec eux) de l’ouverture à soumission. Suite à son conseil, j’ai envoyé mon roman par mail. Moins d’un mois après, j’ai eu un appel de l’éditrice qui me dit « le comité de lecture a eu un coup de cœur, je vous envoie un contrat ». Je l’ai bien lu, posé beaucoup de questions, parce que toute nouvelle quand même, il y avait quelques trucs qui m’échappaient. Mon éditrice a répondu à toutes, je signai dans l’heure qui suivit et voilà ! Simple n’est-ce pas ?

    As-tu d’autres projets d’écriture ? Si oui, lesquels ?

    Comme je l’ai dit plus haut, je ne peux plus me passer d’écrire. Donc, oui, j’ai pratiquement terminé mon 2ème roman qui portera sur un des personnages de mon premier. J’espère qu’il plaira tout autant au comité de lecture car j’aimerai vraiment continuer l’aventure avec DreamCatcher. J’ai écrit une nouvelle qui porte sur un des couples de mon premier roman (je ne vous en dis pas plus car je ne veux pas spolier). Et enfin, une idée est en train de germer pour clore cette trilogie. Après, je pense que je passerai à des personnages tout à fait différents. Bref, j’ai de quoi faire et je me régale.

     

     Bibliographie

     

    BONUS : Jeanne Malysa nous parle de son roman


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