La communauté du Sud, Tome 4 : Les sorcières de Shreveport de Charlaine Harris, aux éditions J’ai Lu

Peu après sa rupture avec Bill, Sookie Stackhouse, la jeune serveuse de Chez Merlotte, trouve sur son chemin un homme nu et séduisant. Et quel homme ! Un vampire, plutôt : Eric Northman, le sherif au charme ensorcelant qu'une sorcière dépitée a privé de sa mémoire ! Le dangereux prédateur est devenu une proie pour ceux qui veulent sa peau, mais Sookie est bien déterminée à ne pas les laisser faire... 

L’avis de #Zouzounella :

Comme d’habitude, Charlaine Harris entrelace avec talent au moins deux histoires dans le même récit, dispersant çà et là quelques indices ou nouveau personnage pour la suite.

Après une nuit du jour de l’an passée à faire le service au Merlotte, Sookie rentre chez elle, fatiguée et encore abattue de sa rupture avec Bill. Au bord de la route, elle découvre un homme, à moitié nu, qui court pieds nus, semblant terrorisé. Bonne âme, elle s’arrête pour lui porter secours. À sa grande stupéfaction, elle reconnait Eric, le sherif vampire de la zone 5, qui a un comportement pour le moins étrange et semble ne pas la reconnaître. Elle l’invite donc chez elle et appelle Pam, qui lui explique qu’ils ont subi une attaque par des sorcières : hé oui, elles aussi existent ! et que c’est ainsi qu’Eric est devenu amnésique. Les vampires lui demandent de cacher leur chef, contre rétribution, en attendant de trouver une solution.

En parallèle, Jason disparaît : serait-ce un coup des sorcières ou bien autre chose ?

En effectuant des recherches à Shreveport, Sookie reprend contact avec Alcide, car elle doit le mettre au courant de la présence des sorcières sur son territoire et fait ainsi connaissance d’une partie de la meute.

Elle rencontre aussi un nouveau groupe de métamorphes à Hotshot, petit village près de chez elle, où réside la dernière conquête en date de son frère.

Encore des enquêtes qui s’annoncent bien compliquées pour la jeune femme, même si elle bénéficie de la présence du séduisant Eric et apprécie la chaleur réconfortante d’Alcide.

Il faut cependant signaler que l’excellente traduction de Frédérique Le Boucher a été révisée et est maintenant truffée de coquilles et de mots incompréhensibles : ça ne fait pas très sérieux, d’autant que c’est une révision et donc qu’on s’attendait à mieux…