Shape of you de Alexandra Lanoix

Autoédition, 1^er février 2018 

Claire est mariée à Chase, un avocat doué qui a un bel avenir devant lui. Mais sa vie est monotone et son époux ne fait rien pour arranger les choses. Il est possessif, manipulateur et macho. Il lui interdit de travailler ou même de jouer du piano. Pourtant, Claire est une virtuose née. Elle a un don pour la musique, mais avant leur union, Chase l’a fait choisir entre lui ou sa passion. Elle l’a choisi, lui, à cause du secret qu’ils partagent. Andy, le meilleur ami de Claire, essaye de tout faire pour la sortir de ce mariage qui la rend malheureuse. Il va la mettre sur le chemin de Julian, un pianiste brillant qui était avant un tragique accident de voiture, une célébrité dans son domaine. Lors de leur première rencontre, l’osmose va opérer autant physiquement que musicalement. Leur passion commune va les réunir et l’amour va les enflammer.

L’avis de #Zouzounella : une romance surprenante ! 

J’étais partie avec une opinion mitigée sur ce roman, car le thème de l’adultère ne me tentait pas. Pourtant, ayant déjà eu l’occasion de lire d’autres écrits de l’auteur et les ayant appréciés, je me suis lancée.

Et j’ai bien fait. Cette histoire aborde beaucoup de thèmes de société très actuels et ils sont traités avec une grande sensibilité.

Par exemple, le harcèlement à l’Université pour les personnes en surpoids ou bien les gays nous révolte. Est évoquée aussi la manipulation des pervers narcissiques envers leur entourage, en commençant par leur tentative d’isoler leur victime.

Car c’est ce que Claire a vécu et vit, se révoltant parfois, mais finissant par céder par habitude et mésestime de soi.

Heureusement pour elle, Andy, son meilleur ami veille sur elle et lui présente Julian, qui partage sa passion de la musique. Il lui permettra de prendre la décision de quitter enfin ce mari qu’elle n’aime plus : mais l’a-t-elle vraiment aimé un jour ?

La délicatesse des sentiments, la pudeur de l’héroïne, tout concourt à une histoire d’amour et non à un vulgaire cinq à sept.

De prise de conscience en découvertes plus abasourdissantes les unes que les autres, les rebondissements foisonnent, jusqu’à un final auquel je ne m’attendais pas, même si a postériori on se rappelle quelques indices laissés ça et là.

Au final, un beau roman !