Dragon Love, tome 1 : Noir ébène de Lil Evans,

aux Éditions Livresque (13 juillet 2018)

Salem, une jeune femme que la vie n'a pas épargnée, tente de se reprendre en main. Petite bouffée d'oxygène dans son quotidien, elle se rend à un entretien d'embauche, en apparence banal... Mais son futur employeur, mystérieux, semble aussi dangereux que redoutable. C’est alors que les ennuis vont commencer.

Le monde surnaturel est bouleversé. Entre enlèvements et guérillas urbaines, l’humanité toute entière compte sur le Dragon le plus puissant de la planète pour régler les soucis. Le plus gros problème, en réalité, c'est qu'il est lui aussi pieds et poings liés.

Entre courage et bravoure, il en faudra beaucoup pour repousser les dangers qui les entourent.

L’avis de #Zouzounella : une histoire prenante

Dans un univers d’urban fantasy, des dragons, des loups-garou, des semi-immortels divers cohabitent avec les humains.

Salem est une jeune femme en difficulté, elle cherche absolument un nouveau job, après avoir été licenciée abusivement.

Lorsqu’elle répond à une petite annonce, elle est aux abois et même si son subconscient lui hurle de partir, elle accepte le poste qui consisterait à s’occuper d’apporter des repas à un patient, afin de pouvoir conserver son appartement, riquiqui et insalubre.

La personne qui l’embauche, un dénommé Fallen ne lui inspire pas confiance.

Et lorsqu’elle se rend compte que son fameux patient n’est autre que le Nemedym, Teren Silver, chef suprême de tous les semi-immortels, elle est coincée car menacée par Fallen.

Et quand elle s’aperçoit que le dragon qui a été enlevé est traité comme un rat de laboratoire, son sang ne fait qu’un tour !

Elle se fait un devoir de le sauver, au risque d’y laisser des plumes, car le dragon n’a rien d’une demoiselle en détresse, ainsi que le chef des loups-garou, Heaven, qui est dans la cellule d’à côté.

La jeune héroïne est dotée d’un fort caractère mais recèle aussi des failles et des faiblesses.

L’intrigue est bien menée et pleine de rebondissements.

Les personnalités des différents protagonistes sont bien exploitées, sans être caricaturales.

La fin est surprenante et laisse présager une suite avec un nouvel ennemi.

Machines et magie T.2 - La machine de Léandre de Alex Evans, en autoédition - 10 février 2018

Constance Agdal, excentrique professeure de sciences magiques, n'aspire qu'à une chose : se consacrer à ses recherches et oublier son passé. Mais quand des démons se matérialisent dans les grands magasins, qu'un incube envahissant se prend d'affection pour elle et qu'un étrange assistant arrive dans son laboratoire, elle est forcée de mener l'enquête… Entretemps, son collègue, l'éminent Professeur Dowell, disparaît alors qu'il tente de recréer une machine légendaire. La jeune femme le remplace au pied levé en collaborant avec Philidor Magnus, un inventeur aussi séduisant qu'énigmatique, mais rien ne se passe comme prévu. Quel terrible secret se cache sous le capot de cuivre de la machine ?

L’avis de #Zouzounella : quel plaisir de retrouver cet univers mélangeant habilement steampunk et magie !

J’ai donc retrouvé avec grand plaisir l’univers coloré imaginé par Alex Evans, dans lequel se mêlent habilement steampunk et magie.

Bien que les protagonistes soient différents de la première nouvelle, les institutions sont les mêmes.

L’héroïne est une femme de caractère, qui ne s’en laisse pas conter. Elle a réussi à se faire une place au soleil dans un monde de scientifiques de la magie, traditionnellement masculin. Elle cache un grand secret depuis son enfance et fait tout pour ne pas se faire démasquer.

En l’espace de peu de temps, sa routine va être mise à mal et les évènements vont se succéder, ne lui laissant aucun répit.

Ce que j’apprécie dans cette série d’Alex Evans, c’est que l’on croit lire une romance, mais en fait c’est plutôt une enquête.

L’intrigue est très bien menée et pleine de rebondissements, avec une fin tout aussi inattendue.

Machines et magie T.1- La Chasseuse de livres : Le Grimoire de Alex Evans 

En auto-édition

Cassandra, une étudiante intrépide et quelque peu naïve, s'ennuie en préparant une thèse de magie fort peu excitante. C'est alors que la présidente de la Fondation des Sciences Occultes, Tamora Caton, lui demande de retrouver un ancien grimoire dont l'existence est considérée comme une légende. D'abord sceptique, la jeune fille finit par se prendre au jeu, mais d'autres convoitent le livre pour des raisons inavouables… Bientôt, poursuivie par des individus peu recommandables dans les souterrains d'une ville au bord de la révolution, Cassandra va découvrir le terrible secret du grimoire...

L’avis de #Zouzounella : Un univers original dans lequel se mélangent agréablement steampunk et magie

J’ai apprécié de rejoindre cet univers coloré dans lequel se mélangent agréablement steampunk et magie, où j’ai retrouvé celle qui deviendra l’assistante de Padmé et Tanit de « Sorcières associées ».

L’héroïne est volontaire et désire s’émanciper, dans un monde sous la férule masculine. Néanmoins, elle est encore très naïve.

Les différents personnages qu’elle va croiser au cours de son aventure vont d’ailleurs s’en rendre rapidement compte et tenter chacun leur tour de la manipuler afin de mettre la main sur ce fameux grimoire.

Néanmoins, des rebondissements et une fin inattendue viennent pimenter cette histoire.

Je vais me précipiter sur la suite .

Sorcières associées de Alex Evans

Editions ActuSF, collection Bad Wolf (2 février 2017)

Dans la cité millénaire de Jarta, la magie refait surface à tous les coins de rue. Les maisons closes sont tenues par des succubes, les cimetières grouillent de goules... Pour Tanit et Padmé, sorcières associées, le travail ne manque pas.

Mais voilà qu'un vampire sollicite leur aide après avoir été envoûté par un inconnu, tandis que d'étranges incidents surviennent dans une usine dont les ouvriers sont des zombies... Tanit et Padmé pensaient mener des enquêtes de routine, mais leurs découvertes vont les entraîner bien au-delà de ce qu'elles imaginaient. En effet, à Jarta, les créatures de l'ombre ne sont pas les plus dangereuses...

Un roman à deux voix, porté par des héroïnes bien campées, une enquête trépidante dans une cité métissée... Avec Sorcières associées, Alex Evans renouvelle brillamment l'imaginaire steampunk.

L’avis de #Zouzounella : Un cocktail fabuleux de magie, d’exotisme et de steampunk

Dans un monde mêlant exotisme, magie et un imaginaire steampunk réinventé, deux sorcières aussi différentes l’une de l’autre que complémentaires se sont associées pour ouvrir un cabinet de consultation, qui ressemble beaucoup à un cabinet de détectives privés.

Deux affaires distinctes vont bientôt se révéler être liées.

Durant leurs investigations, des souvenirs de leurs passés vont remonter à la surface et nous éclairer sur leurs prises de décision.

Les intrigues sont bien menées et pleines de rebondissements.

L’univers décrit est riche et foisonnant, avec un vaste bestiaire fantastique.

Dans cette ville métissée, gouvernée par l’argent, les interactions entre les cultures, la politique, les religions, les affaires et le « Pouvoir » sont bien cernées.

De grandes questions sont abordées par l’auteur, sous couvert de légèreté par le biais de l’histoire et nous invitent à réfléchir.

J’avais déjà apprécié la plume de l’auteur dans « Le Loup des Farkas » et n’ai pas été déçue par ce voyage original !

L’exécutrice, Tome 7 : Jalousies de Jennifer Estep, Traduction Laurence Murphy

J'ai Lu (29 novembre 2017)

Gin Blanco, alias l’Araignée, s’est résignée à ce que son identité de tueuse à gages soit connue de tous. Depuis, elle doit constamment rester sur ses gardes car nombreux sont ceux qui projettent de lui faire la peau. Mais la personne qui l’inquiète le plus a davantage le physique d’une briseuse de cœurs que d’une criminelle. Face à la pulpeuse et dangereuse Salina, Gin se demande si ses dons et sa maîtrise des éléments lui seront seulement utiles. Que vient faire cette femme, originaire du Sud, à Ashland ? Et surtout, de quel droit se permet-elle de donner des surnoms à Owen Grayson, l’amant de Gin ?

L’avis de #Zouzounella : où le talent de Jennifer Estep ne se dément pas

On aurait pu espérer pour Gin Blanco un peu de calme et de repos dans les bras de son chéri, Owen Grayson, mais l’auteur en a décidé autrement, nous entrainant encore une fois dans une intrigue palpitante.

En effet, une nouvelle menace de taille est en train de s’abattre discrètement sur Ashland, sous les traits d’une sirène en quête de vengeance. Et comme la place de Mab dans le royaume du crime est toujours vacante, elle compte bien la réclamer, en se servant de Jonah Mac Allister, qui tient toujours à se venger de l’Araignée.

Cette Salina est l’ancienne fiancée d’Owen et apparemment, elle espère reprendre sa place à ses côtés, comme si elle n’avait pas disparu du jour au lendemain, sans explication.

Mais lorsqu’Eva vient demander à Gin de tuer pour elle celle qui veut accaparer son frère, car elle l’a torturée lorsqu’elle était enfant, Gin est perplexe : comment Owen, toujours si protecteur envers sa petite sœur, a-t-il pu se laisser aveugler, au point de renier son meilleur ami ?

Après maints rebondissements, Jennifer Estep redonne un petit coup de fouet à sa série et va nous conduire à une fin douce-amère…