• ITW Nathalie Di MéglioNathalie Di Meglio nous parle de son roman L’Ordre des gardiens – Tome 1 L’élue

     

    Bonjour, Nathalie Di Meglio , tout d’abord je te remercie d’avoir bien voulu répondre à ce jeu de question/réponse ;-)

     

    1.   Peux-tu te présenter ? 

    Nathalie Di Méglio 49 ans, mariée, deux garçons, La musique, le cinéma, la nature et les animaux me passionnent en général (J’ai deux chiens et deux chats, et encore, parce que je me retiens). 

    J’ai fait partie d’un groupe de Métal, où j’assumais la guitare, le chant et la composition des titres pour la partie musicale et les paroles. (Je conserve jalousement de cette période mon vieil ampli et ma guitare). J’admire toutes les personnes capables d’exécuter un quelconque travail artistique (Poterie, couture, cuisine, meuble, peinture, musique, dessins…) Je trouve cela bénéfique pour soi, et cela permet de s’ouvrir aux autres. Je déteste les gens imbus et de mauvaise foi, J’aime les personnes franches et honnêtes. 

     2.   L'écriture est-elle ton métier ou en as-tu un autre ?   

    C’est principalement une passion et un loisir.

    Je suis chef d’entreprise depuis 17ans (c’est un comptoir hydraulique). Le métier que j’exerce, je l’ai appris sur le tas. 

    3.   Depuis combien de temps écris-tu ? 

    J’ai toujours aimé écrire, enfant j’avais un cahier de poèmes, et j’adorais écrire à mes amis de vacances. Au collège, j’ai pu participer à l’écriture de deux pièces de théâtre, à leurs mises en scène, et faire partie des acteurs. Après, il y a eu la musique, et là j’ai pris un réel plaisir à écrire les textes en anglais ou en français. Mais le début de mon aventure avec l’écriture d’un roman a débuté le 25 avril 2009. Cinq mois plus tard, l’Ordre des Gardiens était né. 

    4.   Qu’est-ce qui t’a donné l’envie d’écrire, en général ? 

    Incontestablement, les histoires que je dévorais dans les livres. 

    5.   Où puises-tu ton inspiration ? Quelles sont tes habitudes d'écriture ? (heure, endroit, rituel ?...) 

    La vie en général est une source d’inspiration. Tous les livres que j’ai pu lire, les films ou séries que j’ai pu voir. La nature à elle seule est une vaste source d’inspiration, un paysage, un coucher de soleil, un clair de lune, la mer, les arbres, le vent, la pluie… et enfin, observer les animaux, les gens qui m’entourent, une émotion, une expression, un regard…, voler un cours instant peut déclencher toute une histoire.

    J’écris le soir entre 21H00 et 1H00 la semaine, le week-end j’aime écrire en fin d’après-midi, quand le soleil décline. Toujours accompagnée de musique avec le casque sur les oreilles, pour m’isoler totalement, et me laisser emporter au gré des notes et des mots. Sinon, je griffonne facilement sur un bout de papier, ou bien je dicte une idée au dictaphone pour ne pas l’oublier, cela peut se passer  à n’importe quel moment de la journée. 

    6.   Qu’est-ce qui t’a inspiré pour écrire ce roman ? 

    J’ai toujours aimé l’époque préhistorique, savoir qu’il y a des milliers d’années la terre naissait, est quelque chose d’extraordinaire et ma toujours intéressée. Un mélange de lecture entre les romans de Jean-Marc Auel, « Les Enfants de la Terre », de « Twilight » de Stephenie Meyer et des séries télé telles que « Buffy contre les vampires » ont fini par m’aider à mûrir cette idée que j’avais en tête. 

    7.   Peux-tu nous le présenter, de quoi parle-t-il ?

    Intrigue Principale : Au départ étaient les Primas, un groupe de sages vivant, depuis que le monde est monde, en accord avec la Nature. À mi-chemin entre le monde des humains et celui des esprits, ils œuvraient à maintenir l’harmonie entre les mondes. Jusqu’au jour où, l’un d’entre eux, Jason décide de s’affranchir de leurs règles, de ne plus revenir des Ténèbres, d’y créer son armée, celle des Ombres, remettant en cause l’équilibre millénaire entre le bien et le mal. Les Primas décident alors, pour le contrer de créer une lignée capable de combattre cette menace. Ainsi sont nés les Gardiens.

    Intrigue Secondaire : De nos jours et depuis la nuit des temps, les Gardiens combattent l’armée des Ombres de Jason aidé en cela parfois par une élue, une femme issue du monde des humains et possédant des dons particuliers.
    Les Gardiens vivent selon des règles ancestrales qu’ils respectent jusqu’à l’arrivée dans leur groupe d’Helena, une jeune étudiante arrivée de France accompagnée de son meilleur ami, son chien « Loup ».
    La rencontre d’Hély et de Géraut va bouleverser leurs vies à tous, leurs croyances et l’intégrité du clan. Un amour très fort, interdit par les lois des Primas, va naître entre le chef de Clan et l’Élue en devenir.
     

    8.   Si cette histoire est déclinée en plusieurs tomes, combien de tomes comptera-t-elle et à combien seraient espacées les dates de sorties ? 

    C’est une trilogie. Le premier tome est paru en décembre 2015, le deuxième tome est sorti en décembre 2016, le troisième tome est prévu pour décembre 2017. 

    9.   Comment sont nés tes personnages ? 

    Les principaux personnages se sont imposés à moi. L’histoire principale qu’une lignée d’individus serait apparu il y a des milliers d’années pour protéger l’humanité, est né sans doute de l’influence de mes intérêts pour ce sujet. Une fois que j’ai eu mon intrigue principale, les personnages se sont déclinés les uns derrière les autres au fur et à mesure que l’intrigue avançait. 

    10. Comment as-tu choisi leurs prénoms ? As-tu d’abord eu l’idée du prénom en lui-même ou cela t’est venu après avoir dessiné leur caractère ? 

    Pour les héros, Hély et Géraut, je n’ai pas eu à réfléchir les prénoms, ils se sont imposés d’eux même. Hély est le diminutif d’Helena, je voulais un prénom court. Pour Géraut, je voulais un prénom ancien entouré de mystère et chaud à la prononciation. Ensuite pour ceux qui composent le clan des Gardiens, j’ai d’abord décrit leur caractère et leur prénom s’est très facilement révélé. Pour les plus anciens des Gardiens j’ai dû faire des recherches pour que les prénoms collent avec l’époque à laquelle ils étaient nés.

    Pour le maître des Ombres, Jason est apparu comme une évidence, sans chercher (sûrement des restes de série, comme Fredy) pour ses acolytes, j’ai utilisé les deux fonctions de recherches, le descriptif plus l’époque des personnages. 

    11. Ton roman est-il totalement fictif ou as-tu ajouté une part de toi même ? 

    Oui, certains passages sont inspirés par des faits émanant de moi-même. 

    12. Pourquoi les lecteurs devraient-ils lire ton roman, à ton avis ? 

    Simplement pour donner vie aux Gardiens. Dans cette aventure, j’y raconte leur histoire, mais surtout j’y ai mis tout mon cœur. 

    13. Ce roman est-il ton premier écrit ou en as-tu d'autres à ton actif ? Si oui, lesquels et de quels genres ? 

    Oui, c’est mon premier roman. 

    14. As-tu d'autres projets en vue ? Si oui, lesquels ?  

    Oui, des idées ce n’est pas ce qui manque. Les 100 premières pages d’un roman attendent que je continue une histoire fantastique, qui mêlera réincarnation, mysticisme et sorcellerie. 

    15. Veux-tu rajouter quelque chose pour finir ?  

    J’ai été ravie de faire votre connaissance. Tout lecteur qui s’intéresse à mon roman, prend en l’espace d’un instant une grande importance pour moi. Et rentre tout à coup dans mon cercle d’observation qui peut être délivrera le caractère d’un nouveau personnage. 

    Interview " si" 

    ·         Si tu avais une baguette magique, qu'en ferais-tu ? 

    Je voudrais que les hommes se voient tous égaux, sans heurts ni préjugés.  

    ·         Si tu pouvais vivre à une autre époque, laquelle choisirais-tu ? 

     Les cow-boys. Les westerns ont bercé mon enfance et je suis fan des chevaux. 

    ·         Si tu devais revivre une journée sans arrêt, quelle serait-elle ? 

    Une randonnée à cheval.  

    ·         Si tu pouvais changer quelque chose dans ta vie, qu’est-ce que ce serait ?   

    J’aurais aimé avoir plus de temps auprès de mes enfants quand ils étaient petits. 

    Portrait chinois : (donne la réponse et le pourquoi, STP)

    ·         Si tu étais une chanson tu serais... « Nothing else matters » (rien d’autre ne compte) de Metallica Je suis une fan du groupe, c’est une chanson qui évoque l’amour.  

    ·         Si tu étais un être surnaturel, tu serais...un loup garou, pour sa capacité à être moitié homme et moitié bête. 

    ·        Si tu étais un poème, tu serais...     « Le soldat du val » d’Arthur Rimbaud. C’est un poème déchirant, troublant qui évoque la vie et la mort de façon si tragique et si poétique qu’il me laisse à chaque fois saisie.  

    ·         Si tu étais un genre littéraire, tu serais... Historique, le passé des hommes est si riche, c’est une connaissance si vaste, c’est à partir de ces bases historiques que nous avons évolué vers les hommes que nous sommes devenus et que nous construirons notre futur. Et malheureusement, nous oublions trop souvent les expériences du passé.

    ·         Si tu étais un animal mythologique, tu serais...Pégase. Un cheval ailé, d’abord pour son côté cheval, ensuite pour ses ailes, les deux ensembles allie la liberté, la force et la sagesse. 

    ·         Si tu étais le personnage d'un roman, tu serais...Robin des bois, pour sa fougue, son sens de la justice et son dévouement à toujours vouloir défendre le plus faible. Ou encore D’Artagnan prêt à vouloir déjouer les intrigues de la cour pour défendre une cause honorable. 

     

    13 - ITW Nathalie Di Méglio

     

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  • 15 - ITW Sandra Triname


    Sandra Triname nous parle de son roman Salem

    Bonjour, Sandra Triname, tout d’abord je te remercie d’avoir bien voulu répondre à ce jeu de question/réponse ;-)

    1.   Peux-tu te présenter ?
    D’abord, merci à toi de m’avoir proposé cette interviewJ. Je m’appelle Sandra Trinane, j’ai 35 ans et je suis auteure aux éditions Plume Blanche où le dernier bébé, A ma vie A ta mort est sorti le 7 mars dernier.

    2.   L'écriture est-elle ton métier ou en as-tu un autre ?  

    Disons que l’écriture est l’un de mes métiers oui, mais j’ai également une autre profession à côté, comme beaucoup de mes collègues auteurs. 

    3.   Depuis combien de temps écris-tu ?
    J’écris depuis que je suis en âge de tenir un stylo ^^ Déjà enfant, j’inventais de petites histoires et je m’amusais à les illustrer ensuite. Au fil des années, la passion est restée et a évolué.
     

    4.   Qu’est-ce qui t’a donné l’envie d’écrire, en général ?
    Difficile à dire. J’ai été fascinée par les livres dès mon plus jeune âge, avant même de savoir lire. Etrangement, je n’aimais pas les livres illustrés, mais je pouvais passer des heures à fixer les mots. Lorsque l’on demandait à ma mère quel métier elle me voyait faire lorsque je serais adulte, la réponse ne variait pas : auteure. Je ne suis pas quelqu’un qui se livre ou qui exprime facilement ce qu’il ressent, pour moi l’écriture a d’abord été une sorte d’exutoire. Une façon constructive de faire sortir les choses.
     

    5.   Où puises-tu ton inspiration ? Quelles sont tes habitudes d'écriture ? (heure, endroit, rituel ?...)
    Pour ma part, tout peut être source d’inspiration : une conversation, une scène de film, une chanson, une scène de la vie quotidienne. Dès qu’une émotion particulière voit le jour, en général, une idée de scénario suit rapidement. En ce qui concerne le rituel, mis à part la musique qui est obligatoire, je n’en ai pas vraiment. En revanche, je préfère écrire la nuit, lorsque que le monde devient silencieux et que je peux rester dans ma bulle sans être dérangée.

    6.   Qu’est-ce qui t’a inspiré pour écrire ce roman ?
    J’aime beaucoup l’histoire et j’avoue que celle de Salem m’a toujours intriguée. J’ai donc fais des recherches (presque 2 ans) et j’ai découvert que la ville était, à l’époque, en guerre avec les Amérindiens. C’est un peuple qui m’a toujours fasciné de par son histoire et ses légendes, mais qui est souvent oublié dans les récits de l’époque. J’ai donc eu envie de changer un peu la donne en prenant leur point de vue ainsi que leur folklore. Le loup étant considéré comme un frère par la plupart des tribus amérindiennes, le choix du côté fantastique s’est imposé de lui-même. Je me suis également rendu compte que beaucoup d’informations circulant sur les procès ainsi que ses protagonistes étaient fausses. Par exemple, il n’y a jamais eu le moindre bucher à Salem et Tituba n’a jamais été une esclave noire. Je ne sais pas, peut-être qu’inconsciemment j’ai eu envie de rendre à César ce qui était à César !^^

    7.   Peux-tu nous le présenter, de quoi parle-t-il ?
    Salem parle, bien entendu, des procès qui se sont déroulés dans cette ville en 1692. On y fait la rencontre de Max, une jeune femme métis amérindienne au caractère bien trempé. Elle est amnésique après un grave accident de voiture et n’a plus le moindre souvenir de sa vie avant le soir du drame. Seuls des cauchemars lui faisant penser que son accident n’en est pas un, ou la mettant en scène en 1692 la hantent chaque nuit. Lorsque son meilleur ami revient de voyage, il estime également qu’on a tenté de la tuer. Démarre alors une enquête qui les mènera dans la ville mythique et au cœur de ses plus terribles secrets. Vengeance, complots, trahison et réincarnation seront les maîtres mots.

    8.   Si cette histoire est déclinée en plusieurs tomes, combien de tomes comptera-t-elle et à combien seraient espacées les dates de sorties ?
    Non, Salem est un One shot, les personnages ont assez souffert comme ça ! ^^

    9.     Comment sont nés tes personnages ?
    De mes recherches, tout simplement. Il me fallait un couple d’amérindiens et les loulous se sont imposés d’eux-mêmes. A ça on ajoute une bonne dose d’imagination, on mixe le tout et on obtient Salem ! ^^

    10. Comment as-tu choisi leurs prénoms ? As-tu d’abord eu l’idée du prénom en lui-même ou cela t’est venu après avoir dessiné leur caractère ?
    La gymnastique des prénoms a été un peu complexe pour Salem puisque si les noms américains ont été choisis un peu au hasard (sauf le nom de famille des persos principaux, comprendra qui peut ^^), ceux amérindiens, en revanche, ont un rapport avec ce que les personnages sont en 1692. Par exemple, Yuma veut simplement dire fils du chef ^^

    11. Ton roman est-il totalement fictif ou as-tu ajouté une part de toi même ?
    Je n’y ai pas mis de moi, si ce n’est le sale caractère de Max ! ^^ Cependant, tous les lieux, faits historiques et certains personnages ont réellement existés.

    12. Pourquoi les lecteurs devraient-ils lire ton roman, à ton avis ?
    Voilà une question bien difficile qu’il faudrait poser à mes lecteurs plutôt qu’à moi je pense… Disons que s’ils aiment l’Histoire, les légendes amérindiennes, qu’ils ont envie d’un nouveau point de vue sur la question, alors le bébé remplit les critères 
    J 

    13. Ce roman est-il ton premier écrit ou en as-tu d'autres à ton actif ? Si oui, lesquels et de quels genres ?
    Non, Salem n’est pas mon premier roman, mais le troisième, puisque j’ai sortie une saga bit lit intitulée Black Diamond (actuellement indisponible), dans une autre maison d’édition il y a quelques temps de ça déjà.

    14. As-tu d'autres projets en vue ? Si oui, lesquels ?
    J’en ai plusieurs ^^ Je travaille actuellement sur une romance érotique et réfléchis déjà au prochain bébé fantastique.

    15. Veux-tu rajouter quelque chose pour finir ?
    Merci pour cette interview et j’espère que ceux qui se laisseront tenter par Salem ou A ma vie A ta mort y trouveront leur bonheur 
    J 

     

    Interview " si"

    ·      Si tu avais une baguette magique, qu'en ferais-tu ? Je ferais en sorte que les gens que j’aime ne connaissent jamais la douleur ou la peine.

    ·      Si tu pouvais vivre à une autre époque, laquelle choisirais-tu ? Les années trente ! Les fringues de malade, les gentlemans comme on en fait plus, la musique et la danse !!

    ·      Si tu devais revivre une journée sans arrêt, quelle serait-elle ? Aucune, les journées passées sont les beaux souvenirs qui restent. Pour avancer il faut savoir laisser le passé derrière soi, bon ou mauvais.

    ·      Si tu pouvais changer quelque chose dans ta vie, qu’est-ce que ce serait ? Rien, j’aime ma vie, aussi imparfaite soit elle.

     

    Portrait chinois : (donne la réponse et le pourquoi, STP) 

    ·      Si tu étais une chanson tu serais... La mauvaise réputation de George Brassens. J’ai un côté sale môme j’en-foutiste assumé ^^

    ·      Si tu étais un être surnaturel, tu serais... Un loup garou of course ^^ J’adore les loups, en plus, je pourrais mordre des gens sans que Marion hurle :p

    ·      Si tu étais un poème, tu serais... Si tu ne sais, Esther Granek. Je déteste les cases, les idées préconçues. Se condamner aux apparences, au politiquement correct, c’est risquer de passer à côté du plus beau.

    ·      Si tu étais un genre littéraire, tu serais... Du fantastique, pas de limite à la folie ^^

    ·      Si tu étais un animal mythologique, tu serais... Cerbère, pour rester toute la journée à mater Hadès sans en avoir l’air :p

    ·      Si tu étais le personnage d'un roman, tu serais... Naïs, personnage féminin du Porteur de Mort, d’Angel Arekin. Elle a un caractère de chacal et j’adore la façon dont elle misère Seis dès qu’il fait son macho XD Il pense mener la danse mais… que dalle ! Le boss, c’est elle J 

    15 - ITW Sandra Triname

     

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  • 16 - ITW Shirley J. Owens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Shirley. J. Owens nous parle de son roman Rebel

    Bonjour, Shirley. J. Owens, tout d’abord je te remercie d’avoir bien voulu répondre à ce jeu de question/réponse ;-)

    1.           Peux-tu te présenter ?
    Bonjour et merci de m’offrir la possibilité de vous présenter mon dernier né Rebel. (Je vais juste faire une parenthèse pour préciser que je suis également l’auteure du roman fantasy Démons paru chez SEMA Editions en mai 2016).
    J’ai trente-quatre ans et je suis originaire du Maine et Loire. J’y ai fait toutes mes études, et mon diplôme de brevet technicien supérieur en informatique, je suis partie m’installer dans le Centre de la France. J’y vis encore aujourd’hui avec mon mari et nos deux enfants. 
     

    2.           L'écriture est-elle ton métier ou en as-tu un autre ?
    L’écriture est avant tout un loisir (rémunéré, certes, mais un loisir quand même !). J’ai un travail à temps plein qui me permet de payer les charges courantes. Je n’ai pas pour but ultime de vivre de ma plume, mais je ne cracherai pas sur de gros chèques qui me permettraient de vivre jusqu’à la fin de ma vie dans l’insouciance la plus totale. (rires)

    3.           Depuis combien de temps écris-tu ?
    Cela remonte à plusieurs années maintenant. De manière sérieuse (c’est-à-dire avec l’ambition d’être publiée), dès 2007. À l’époque, je faisais mes armes sur des nouvelles. J’en ai publié plusieurs sous le pseudonyme de Line D. Rey, dans des fanzines, webzines et une anthologie, entre 2007 et 2009. Savoir que mon style et le contenu de mes histoires pouvaient intéresser des gens m’a motivée à tenter un exercice beaucoup plus long. 

    4.           Qu’est-ce qui t’a donné l’envie d’écrire, en général ?
    Depuis que je suis petite, j’ai toujours vu mes parents avec des livres dans les mains. J’ai le souvenir qu’une fois par an, mon père revenait de son travail avec des bons, et nous nous rendions tous dans des librairies pour faire nos achats. J’ai donc grandi (et rêver) avec tous ces ouvrages, sans jamais m’arrêtée au nombre de pages ou à la taille de l’écriture. Et dans cette bibliothèque familiale, deux ouvrages principalement m’ont marquée et m’ont donné l’envie de me lancer dans cette aventure.

    Tout d’abord, la Pierre et le Sabre. C’est le premier tome du roman historique japonais d’Eji Yoshikawa. Il relate la vie (très romancée toutefois) du célèbre escrimeur Miyamoto Musashi. Le décor japonais, l’aventure, la romance… j’ai été totalement fascinée !

    5.           Où puises-tu ton inspiration ? Quelles sont tes habitudes d'écriture ? (heure, endroit, rituel ?...)
    Une musique, une discussion, un film, un livre… tout m’inspire. J’ai très souvent une image ou un personnage en tête, puis je brode autour de lui : qui est-il ? d’où vient-il ? que lui arrive-t-il ?
    Depuis deux ans, je me force à écrire un synopsis détaillé
    (au kilomètre) avant d’entamer toute rédaction. Je me suis rendue compte que cela me permettait de rentrer davantage dans le sujet et de corriger rapidement les incohérences en revenant en arrière. Je suis comme un dessinateur qui va d’abord faire son esquisse avant de repasser sur les traits. Je travaille mieux et aussi plus vite grâce à la vue d’ensemble.
    Concernant les horaires, j’aime travailler quand il n’y a plus un bruit : le soir après le coucher de mes enfants, le matin de bonne heure ou les jours où je suis en congés et que je me retrouve seule pour la journée. J’ai besoin de me concentrer sur les scènes et les émotions de mes personnages. Si je sens le sourire pointer sur mes lèvres ou que les larmes me montent aux yeux, c’est que je suis sur la bonne voie.
    Niveau lieu, je vais vous surprendre : c’est mon lit ! Je me cale le dos sur une montagne d’oreillers, j’ouvre ma boîte d’Haribos, un thé ou un café à proximité, et l’ordinateur portable à disposition, je suis capable d’écrire pendant des heures et des heures sans interruption !
     

    6.           Qu’est-ce qui t’a inspiré pour écrire ce roman ?
    La première version de Rebel date de l’époque où j’étais enceinte de mon fils. Je voulais parler d’un héro qui ne soit pas pour une fois un « élu ». J’en avais un peu assez de tous ces personnages principaux qui, du jour au lendemain, deviennent des « puissants », aidés par un vieux bonhomme. En racontant cette histoire, je tenais à dire à mon fils – et aux enfants, en général – que ce n’est pas si grave que ça si on ne naît pas avec toutes les cartes en main pour devenir ce que l’on souhaite. Il faut savoir se battre pour réaliser ses rêves, même si c’est dur, même si le résultat tarde à venir.
    Un proverbe chinois raconte que « Même le plus petit des cailloux peut briser une grande jarre. » Je suis tombée dessus par hasard, un jour sur Internet, et cette phrase m’a profondément marquée. Elle résumait parfaitement ce que je voulais retranscrire dans ce récit.
    Ensuite, je ne peux nier que je suis une fan inconditionnelle de Disney/Pixar. 
     

    7.   Peux-tu nous le présenter, de quoi parle-t-il ?
    Rebel a quinze ans. Il vit dans le Royaumes Enchantés, où vivent Cendrillon, Blanche-Neige, le Petit Poucet, etc. Depuis qu’il est tout petit, ce garçon n’a qu’un rêve : devenir l’un des magiciens qui aident la population à sauver les Princesses ou à régler des problèmes divers, qui demandent l’intervention de la magie. Parce que dans ce monde, on naît directement magicien et on apprend simplement à utiliser la magie. Or, Rebel n’a pas cette chance, il n’a pas assez de magie en lui pour espérer réaliser son rêve. Grâce à sa Marraine la Bonne Fée (et aux relations de cette dernière), il va cependant réussir à intégrer l’école des Millehéros. Évidemment, il est la risée de ses jeunes camarades et de son professeur…
    Mais un jour, le Collier Sacré, la source de toute magie, disparaît et l’ennemi juré des Royaumes décide de rassembler ses troupes pour le retrouver et le détruire. Voilà enfin l’opportunité pour Rebel – du moins, il l’espère – sa valeur !    

    8.           Si cette histoire est déclinée en plusieurs tomes, combien de tomes comptera-t-elle et à combien seraient espacées les dates de sorties ?
    C’est un one-shot.  

    9.           Comment as-tu choisi les prénoms de tes personnages ? As-tu d’abord eu l’idée du prénom en lui-même ou cela t’est venu après avoir dessiné leur caractère ?
    Le prénom est venu en second temps. L’histoire se déroulant dans les Royaumes Enchantés ou nous retrouvons les contes de fées de notre enfance, j’ai souhaité garder le principe que le héro porte le nom de son trait de caractère principal. Rebel vient du verbe se rebeller.
    Tout est dit.

    10.       Ton roman est-il totalement fictif ou as-tu ajouté une part de toi même ?
    Fictif. Je ne me retrouve pas dans Rebel.

    11.       Pourquoi les lecteurs devraient-ils lire ton roman, à ton avis ?
    C’est un livre pour les enfants à partir de 9 ans, et je dirai 6 ans s’ils sont accompagnés. Ce récit a une morale explicite : se battre pour réaliser ses rêves et s’accepter soi-même.  

    12.       Ce roman est-il ton premier écrit ou en as-tu d'autres à ton actif ? Si oui, lesquels et de quels genres ?
    Rebel est mon deuxième roman publié, le premier étant Démons aux Editions SEMA. J’aime me lancer des défis pour savoir jusqu’où je suis capable d’aller. Alors, je ne m’interdis rien : conte ou univers sombre, humour ou récits dramatiques dans les tous les genres de la littérature.
    Je discutais dernièrement, au Salon Fantastique de Paris avec Sébastien Tissandier (l’auteur, notamment, de Chupacabra à l’école des Vampires publié chez L’Ivre Jeunesse), et je lui disais que je serai tentée d’écrire de l’horreur/thriller. Je ne sais absolument pas si j’y arriverai, mais pourquoi pas ! Après tout, ce serait dommage de se cantonner uniquement à un genre en particulier.

    13.       As-tu d'autres projets en vue ? Si oui, lesquels ?
    J’ai terminé dernièrement un roman jeunesse que je compte soumettre prochainement aux éditeurs. Pour le moment, les retours sont bons, mais il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, donc je laisserai les professionnels décider, si oui ou non, il en vaut la peine.
    A côté de ça, je suis également à la recherche d’un éditeur pour un projet d’album illustré. Les envois sont en cours auprès des maisons d’édition. D’ailleurs, si une structure est curieuse de connaître le projet pour discuter d’une éventuelle collaboration, qu’elle n’hésite pas à me contacter sur ma page Facebook. Ce sera avec plaisir ! (rires)  
    Enfin, j’ai deux romans en cours d’écriture : un Young Adult et un roman que je considère inclassable pour le moment. J’en reparlerai à une prochaine occasion. Et puis, comme ma muse ne me lâche jamais, j’ai un autre projet jeunesse qui cherche à s’imposer depuis deux ans et que je tente vainement de mettre de côté, le temps d’écrire les autres... Bref, les idées sont là, il me faut juste du temps.  

    14.              Veux-tu rajouter quelque chose pour finir ?
    Encore merci pour petite interview !

    Interview " si"

    ·         Si tu avais une baguette magique, qu'en ferais-tu ? J’éradiquerai la haine.

    ·         Si tu pouvais vivre à une autre époque, laquelle choisirais-tu ? XIXème siècle, dans les classes bourgeoises (tant qu’à faire !), juste pour les robes et les bijoux, pas pour la condition des femmes. (rires)

    ·         Si tu devais revivre une journée sans arrêt, quelle serait-elle ? Je serais incapable de répondre à cette question, car je regarde très peu derrière moi. Je préfère vivre le présent et réfléchir à l’avenir.

    ·         Si tu pouvais changer quelque chose dans ta vie, qu’est-ce que ce serait ? Mon portefeuille (rires)  


    Portrait chinois : (donne la réponse et le pourquoi, STP)

    ·           Si tu étais une chanson tu serais... I will always love you (je sais, plus guimauve, tu meurs, mais elle me bouleverse à chaque fois que je l’entends) 

    ·           Si tu étais un poème, tu serais... j’ai toujours été nulle en poésie ! Aucune idée.

    ·           Si tu étais un genre littéraire, tu serais... le romantisme !

    ·           Si tu étais un animal mythologique, tu serais... un griffon ! J’adorerai voler dans les airs !

    ·           Si tu étais le personnage d'un roman, tu serais... Elisabeth Bennet, l’une des héroïnes de Jane Austen (Orgueil et Préjugés)

    16 - ITW Shirley J. Owens

    Dédicace pour mon fiston happy

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  • Shirley. J. Owens - MAJ 17/05/2017

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Shirley J. Owens a trente-quatre ans et est originaire du Maine et Loire. Elle y a fait toutes ses études, et dès l’obtention de son diplôme de brevet technicien supérieur en informatique, elle est partie s’installer dans le Centre de la France. Elle y vit encore aujourd’hui avec son mari et leurs deux enfants. 

     

    Bibliographie 

    ·         Rebel - Voy'el, 25 février 2017 

    ·         Démons - Séma Éditions,1 juin 2016  

     

    Spécial ITW Salon Fantastique Paris mai 2017


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  • ITW Olivier Walter et Stéphane Lesieur

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Stéphane Lesieur & Olivier Walter nous parlent de leur roman Le clan du sanglier (Chroniques de la cité d’Arenjun - Livre I)

    Bonjour, Stéphane Lesieur & Olivier Walter, tout d’abord je vous remercie d’avoir bien voulu répondre à ce jeu de question/réponse ;-)

    1. Pouvez-vous vous présenter ?

    Olivier Walter 52 ans, architecte, professeur à l’école nationale supérieure d’architecture de Paris Val de Seine, 3 enfants. Je vis et je travaille principalement sur Paris.

    Stéphane Lesieur, 52 ans aussi. En vadrouille de par le monde depuis 27 ans, principalement en Pologne et un peu en Russie. Je suis analyste financier pour une grande société internationale, marié et nous avons une fille.

    2. L'écriture est-elle votre métier ou en avez-vous un autre ?

    L’écriture est un vieux rêve. Mais je touche à tout, même si l’architecture est ce qui me fait vivre pour l’instant.

    Comme je l’ai signalé je suis analyste financier. Mais j’ai aussi été trader, restaurateur, j’ai travaillé dans la protection de l’environnement, et même dans une Ambassade. Bref, j’aime bien essayer de nouvelles choses. L’écriture est pour l’instant une passion, à défaut de pouvoir être un métier.

    3. Depuis combien de temps écrivez-vous ?

    Écrire pour un livre ? À vrai dire, j’ai commencé en 2007 pour un carnet de voyage avec Pierre Brulhet. Ensuite je me suis mis à écrire une nouvelle pour m’amuser et je n’ai pas pu m’arrêter.

    J’écris depuis toujours. Mon premier texte remonte à quand j’avais 7 ans ; il m’avait même valu un bon point de la part du directeur de l’école primaire où j’apprenais. Mais je n’avais jamais envisagé d’écrire un livre jusqu’à ce qu’Olivier vienne me parler de son projet.

    4. Qu’est-ce qui vous a donné l’envie d’écrire, en général ?

    Le fait d’avoir inventé mes propres scénarii de jeux de rôles et d’avoir suivi les personnages qu’incarnaient mes compagnons de jeux… Dont Stéphane faisait partie.

    Les jeux de rôle ont scellé notre complicité de manière définitive, et cela est bien utile quand on doit écrire à deux. Même si j’ai toujours aimé écrire de courtes choses, c’est quand j’ai lu ce qu’avait écrit Olivier que j’ai compris tout l’intérêt pour nous de travailler ensemble.

    5. Où puisez-vous votre inspiration ? Quelles sont vos habitudes d'écriture ? (heure, endroit, rituel ?...)

    Là, c’est plus compliqué. Tout me donne envie d’écrire. J’ai plein d’histoires qui naissent dans ma tête pour tout et n’importe quoi. Cela va de l’histoire d’amour aux choses les plus déjantées. Des habitudes ? Les lieux, les gens… J’ai écrit plusieurs de mes livres dans le métro. Le Clan du sanglier en fait parti. Je faisais cela aux heures de pointe entre Nation et La Défense sur mon téléphone. Cela a des limites car c’est Stéphane qui a dû reprendre tous les textes après… Le tome II « Serpent » a été fait là où je me trouvais mais sur une tablette. Il faut juste que je sois dans MON calme.

    C’est bien ici que nous sommes très complémentaires. Les idées d’Olivier sont de très loin supérieures aux miennes, donc c’est lui qui en général va se charger du premier jet. J’interviens plus en aval, quand il faut tout remettre en forme et en dégager un récit plus facile à appréhender pour le lecteur. De ce fait, mon écriture est plus basée sur la technicité que sur l’inspiration Quant aux horaires, je suis plutôt du matin, donc j’écris plus facilement en début de journée.

    6. Qu’est-ce qui vous a inspiré pour écrire ce roman ?

    Les Scénarii de jeux de rôles qui ont continué de courir seuls dans ma tête. Je connais les grosses lignes et le reste dépend beaucoup des personnages eux-mêmes. Cela ne cesse de me surprendre.

    Oui c’est cela, les scenarri de jeux de rôle. Olivier avait inventé tout un monde où il nous faisait jouer, et ce sont des histoires de ce monde que nous présentons.

    7. Pouvez-vous nous le présenter, de quoi parle-t-il ?

    Le Pitch est simple et compliqué à la fois. Tout est lié à un évènement traditionnel propre à des tribus, la fête du printemps. En cette occasion, quatre tribus se retrouvent pour renforcer les alliances au travers de plusieurs cérémonies. L’une d’entre elles est une sorte de quête ou les meilleurs jeunes de chaque tribu sont conviés. Mais cette année-là un évènement inattendu se produit, en chemin l’une des tribus est attaquée. La guerre étant proche avec leur voisin, la question se pose de savoir si la quête doit avoir lieu.

    J’ajouterai à cela deux précisions : notre roman se situe dans la veine de la fantasy classique ; on y trouvera un univers médiéval fantastique, avec des nains, des orcs, des mages. Mais comme tout monde, il a des règles propres, et en particulier la conception de la magie est tout à fait originale. Enfin, comme nous avons tous les deux pas mal bourlingué à droite et à gauche, ce roman reflète aussi tout cela et il renferme pas mal d’allusions et de significations cachées ; chamanisme, symbolisme, ésotérisme, les amateurs s’y retrouveront.

     

    8. Si cette histoire est déclinée en plusieurs tomes, combien de tomes comptera-t-elle et à combien seraient espacées les dates de sorties ?

    Il y en aura 3 dans cette série. Cependant, chaque tome peut être lu à part, même s’il vaut mieux avoir lu le tome I avant. Le monde que nous développons est très riche. Nous pourrions en faire une dizaine tous liés entre eux. D’expérience, il nous faut un an entre deux tomes.

    Oui, nous avons de quoi écrire 10 à 12 tomes qui pourront se scinder en 4 ou 5 grandes histoires. Mais Olivier ne cesse de me surprendre avec de nouvelles idées, donc je ne jurerai pas que nous allons en rester là.

    9. Comment sont nés vos personnages ?

    Au démarrage avec le thème de la quête des cinq tribus et les personnages que nous avions eu pour un jeu de rôle d’un soir… Ensuite, les personnages se sont imposés tout seuls.

    Oui, des personnages que nous pensions secondaires prennent un rôle de plus en plus important, ils s’imposent, c’est exactement cela.

    10. Comment avez-vous choisi leurs noms ? Avez-vous d’abord eu l’idée du nom en lui-même ou cela vous est venu après avoir dessiné leur caractère ?

    Encore une fois, compliqué. Nous inventons les noms, parfois pour certain c’est une évidence, pour d’autre cela peu prendre dix minutes de plus. La linguistique imaginaire peut jouer un rôle. Les caractères de chacun naissent durant l’écriture, ils sont très indépendants.

    Nous avons aussi choisi pas mal de noms en allant piocher dans les langues amérindiennes ; cela donne des consonances originales et liées entre elles.

    11. Votre roman est-il totalement fictif ou avez-vous ajouté une part de vous-même ?

    Il y a forcément une part de notre vécu et de notre expérience, sinon ils ne prendraient pas vie. Déjà le jeu, ensuite mon expérience de ce que l’on appelle le chamanisme. Nous sommes aussi tous les deux passionnés d’Histoire, de symbolisme, etc… Par la suite les personnages progressent seul.

    Il y a forcément une part de nous dans chacun de nos livres. Le monde, l’histoire, tout ceci est un fantastique support pour faire passer quelques idées qui nous tiennent à cœur.

    12. Pourquoi les lecteurs devraient-ils lire votre roman, à votre avis ?

    Parce que je pense nous avons cherché une nouvelle manière de voir l’Héroic fantasy. L’univers est très humain et pas vraiment manichéen. Chaque personnage a un passé, l’univers lui-même a un passé. Et nous cherchons toujours à mélanger réalité et fiction. Les rituels, le symbolisme, les traditions, l’humanité etc. Chacun peu faire jouer son imagination avec tout cela, et surtout… C’est réellement un bon livre. Il n’y a aucune prétention là-dedans, je suis très difficile en tant que lecteur et très objectif, même avec notre bébé.

    Parce qu’un roman est une invitation au voyage. Que ce soit notre roman ou un autre, il est important de lire pour savoir rêver.

    13. Ce roman est-il votre premier écrit ou en avez-vous d'autres à votre actif (ensemble ou séparément) ? Si oui, lesquels et de quels genres ?

    Deux à mon actif. « Entre la Terre et Mars » avec Pierre Brulhet, qui est un carnet de voyage sur une expérience de vie sur Mars dans le désert de l’Utah. Et « Contes de l’auberge du Nain Bleu ». Ce dernier était un test pour le salon du livre de Caen, écrit en deux semaines.

    Pour moi ce roman est le premier.

    14. Avez-vous d'autres projets en vue ? Si oui, lesquels ?

    Plein ! La suite. Et puis un polar SF qui est en écriture qui s’appelle « Tubule à disparu », de la SE pure sur la conquête de Mars, une histoire d’amour qui est dans ma tête, un livre sur le chamanisme auquel nous pensons Stéphane et moi, etc.….

    Et aussi une histoire où nous nous servirions de l’heroic fantasy pour évoquer le monde cathare et la croisade contre les albigeois. Mais ce sera sûrement pour bien plus tard.

    15. Voulez-vous rajouter quelque chose pour finir ?

    C’est quelque chose de très motivant d’écrire et d’être lu, mais c’est aussi une chose très fragile. Cela dépend de plein d’éléments extérieurs. Essayer de garder un même niveau d’histoires et d’écriture, voir de l’améliorer est un sacré challenge. Pour nous le but reste avant tout de faire plaisir aux lecteurs.

    Interview " si"

    • Si tu avais une baguette magique, qu'en ferais-tu ?

    Pourquoi ? J’ai perdu la mienne ?

    Je serai obligé de la donner à ma fille. De toute manière elle me la prendrait pour ajouter à sa collection de baguettes magiques Harry Potter.

    • Si tu pouvais vivre à une autre époque, laquelle choisirais-tu ?

    Dans le futur. Être le premier homme à poser le pied sur Mars.

    N’importe laquelle, à l’exception de périodes de guerre. Dans notre premier livre, nous développons un concept qui me tient à cœur qui est celui « d’être à sa place ». Peu importe où elle est, l’important est de l’occuper.

    • Si tu devais revivre une journée sans arrêt, quelle serait-elle ?

    Trois journées : la naissance de mes enfants.

    J’espère ne jamais avoir à vivre une telle situation ; la vie est progression, elle ne revient pas en arrière.

    • Si tu pouvais changer quelque chose dans ta vie, qu’est-ce que ce serait ?

    Rien. Chaque évènement m’a enrichi.

    La réponse que vient de faire Olivier. Parce que c’est aussi la mienne.

     

    Portrait chinois : (donne la réponse et le pourquoi, STP)

    • Si tu étais une chanson tu serais...

    Sound of silence de Simon et Garfunkel. Le monde, la vie.

    Je sais, de Jean Gabin. Parce que tout y est dit.

    • Si tu étais un être surnaturel, tu serais...

    Je suis un homme, un papa, un amant, un chaman, un mage, un homme médecine…
    Moi. Comme tout le monde.

    • Si tu étais un poème, tu serais...

    Djinn de Victor Hugo : Impossible à expliquer, il faut le lire, le voir, le sentir.

    Le Desdichado de Gerard de Nerval. Parce que c’est un des rares poemes dont je me souviens par cœur.

    • Si tu étais un genre littéraire, tu serais...

    La science fiction.Car je m’attendais à avoir l’homme dans l’espace en l’an 2000.

    Un genre pas encore inventé. Juste par amour de l’inclassable.

    • Si tu étais un animal mythologique, tu serais...

    Une Chimère. Parce qu’elle est composée de plein d’autres choses.

    Un corbeau (mythologie scandinave).

    • Si tu étais le personnage d'un roman, tu serais...

    Kasim. C’est une partie de moi.

    Edmond Wells, le mystérieux personnage de la trilogie des fourmis. Parce que son seul livre est transmission.

    ITW Olivier Walter et Stéphane Lesieur

     

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